Au bout du couloir !!!
« Tu pourrais pas donner un coup de peinture sur ces portes et les entourages ? ». Une phrase banale prononcée lors d’un quelconque retour de courses … en juin 2009 ; et tellement lourde de conséquences.
Mission donc du week-end, enfin de la semaine … ok des six derniers mois : ces foutues entourages de portes et portes du couloir dans l’entrée.
Pour mener à bien ce titanesque projet, nous avons commencé par chercher des nouvelles poignées pour l’ensemble des portes du couloir et celle de la chambre de la Turbule qui donne dans la cuisine ; soit 5 paires de poignées dont deux paires avec serrure.
Notre choix s’est tourné vers ce modèle en laiton à poignée et serrure séparées !!! Géniale idée qui oblige à retravailler toutes les portes pour remplacer les anciennes poignées par celles-ci.
Effectivement, les anciennes plaques des poignées de portes masquent l’ensemble du fraisage de passage des poignées et de la serrure. Première étape donc : reboucher cette partie avec de petites lamelles de bois collées, mastiquer un peu pour boucher aussi les trous de vis des plaques et poncer … poncer … poncer …
Et voila le résultat, au bout de quelques semaines de boulot ;). Reste juste à espérer que la peinture va masquer les défauts de rebouchage et ponçage.
En parlant de peinture justement, c’est le plus gros boulot qu’il reste à faire. Toutes les portes du couloir sont d’origine, sauf celle des toilettes et demandent donc un gros travail de décapage / ponçage avant d’être peintes. Pour la couleur … blanc, tout blanc de blanc.
Et au passage, en parlant de peinture, un petit coup de gueule sur la glycéro utilisée pour les portes de la salle d’eau et de la chambre de la Turbule. Après un an et demi, cette peinture est devenue jaune, il parait que c’est classique avec la glycéro. Du coup pour les portes du couloir on part sur une laque acrylique blanc brillant de chez ripmachin, il parait que l’acrylique ne jaunit pas.
Résultat : c’est blanc, bien blanc … mais l’acrylique ne se tend vraiment pas bien, rien de comparable avec la glycéro. Espérons juste qu’elle va être assez solide et surtout rester blanche dans le temps. Au niveau des poignées, c’est correct, on voit quand même les défauts du rebouchage des anciennes plaques (j’ai triché, la photo est celle de la porte neuve des toilettes), mais c’est propre.
A présent il reste juste à repeindre la porte de séparation entre la chambre de la Turbule et la cuisine, oui de ce côté là le jaune commence vraiment à trancher avec les murs blancs.
Enfin quand je dis que c’est tout, ce n’est pas tout à fait vrai, il reste encore deux portes dans le couloir : la porte d’entrée et celle du salon.
Commençons par la porte d’entrée : j’ai commencé à la poncer, testé du décapant, du grattant, du méga grattant et au final je ne sais plus quoi faire. L’ancien propriétaire était peintre de métier, il devait avoir de la peinture à revendre parce qu’il y a un sacré nombre de couches de peinture (à mon avis de la très bonne glycéro avec plein de plomb dedans). Décaper à la soude serait le mieux (merci Steph pour le tuyau), mais impossible de sortir la porte de ses gonds, et utiliser la soude de Steph dans le couloir c’est vraiment trop risqué.
Du coup j’attends … à mon avis ça va se finir par un léger ponçage supplémentaire et un coup de peinture, tout en sachant que ça risque rapidement s’écailler à nouveau.
Seconde porte qu’il reste à peindre : celle du salon. Celle-ci avait été décapée à la soude par Steph (et vraiment bien décapée). Il me reste en revanche à refaire le joint de la vitre. Et là c’est un peu l’inconnu.
J’ai commencé par enlever l’ancien joint, ce qui n’a pas été très difficile grâce à son état. J’ai ensuite arracher les clous qui tenait la vitre et sorti celle-ci de son cadre que j’ai bien poncé et aspiré.
Je ne comprends pas bien la logique mais sur le pot de mastic était indiqué de peindre l’encadrement avant la pose. Pas convaincu, j’ai passé une couche de peinture, ça évitera au moins de voir le bois derrière la vitre, la où le joint ne pourra pas masquer le cadre. Je remets la vitre, la fixe par quelques clous … et commence à m’inquiéter. L’étape suivante est la pose du mastic, et là c’est pas gagné, j’ai vu faire une fois, et il faut un coup de main.
Le truc à savoir c’est que le mastic de vitrier doit être malaxé longtemps … très longtemps, un peu comme de la patte à modeler de manière à ce qu’il se lisse plus facilement. Il me restait du vieux mastic que j’ai voulu utiliser, il avait un peu commencé à sécher, il a été d’autant plus long à malaxer et difficile à lisser, mais le résultat est correct. Oui je sais, c’est pas terrible sur la photo mais c’est parce qu’elle est prise de très très près ;). Et en plus je n’ai pas assez de mastic pour finir, il faut que j’en achète d’autre … Si j’avais su, j’aurais tout fait avec du neuf.
Bref, il reste donc deux portes à peindre et celle de l’entrée à … à je ne sais pas quoi mais à restaurer un peu. Voila les six derniers mois de travail, et je ne suis toujours pas au bout du couloir !!!
Quel travail !!! Bravo 🙂
Pour la porte d’entrée, avez-vous pensé au décapeur thermique ? Ca se loue facilement ces petits machins là.
@Heidi
Oui oui j’y ai pensé … mais j’ai lu que pour le bois c’est pas aisé à manipuler pour ne pas le bruler, mais j’y pense encore … j’y pense ;).
Merci.
Si ca prend autant de temps que ca de changer des poignees de porte, je ne suis pas sur de vouloir devenir proprietaire…
Deja que changer une ampoule c’est a la limite de mes competences techniques…