Travaux

Un peu trop hotte !!!

Voici la cuisine telle qu’elle est aujourd’hui, enfin telle qu’elle était hier soir. Je sais, c’est un peu le bordel, mais nous venons tout juste de recevoir un four et un lave vaisselle tout neufs, et … un autre truc je crois …

Effectivement, il a fallu clôturer notre liste de mariage, oui c’est vrai après presque 4 ans, il était temps.
Bref, on voulait éventuellement faire un voyage de noces avec l’argent qui restait mais le four nous a lâché il y a quelques semaines et le lave vaisselle quelques temps. Alors après un rapide tour des agences de voyages de la liste, nous nous sommes rapidement rendu compte qu’il serait bien plus raisonnable de changer cet électroménager plutôt que de se la couler douce une semaine au soleil à rien faire qu’à manger, dormir, bronzer, faire … (mmmh je ne suis plus très sûr que l’on ait fait le bon choix …).
Enfin c’est fait, lave vaisselle : tout neuf, four : tout neuf, et … et … Tiens c’est quoi ce carton qui reste au pied de l’îlot ? Ah oui, là, je pense qu’on a peut être fait une vraie connerie !!! C’est la hotte … Enfin ce qui sera bientôt la hotte.

Oui, comme vous le savez sans doute, Delph nous a avons décidé de faire un bel îlot pour la partie cuisine avec la table de cuisson en son centre. Et qui dit table de cuisson sur îlot, dit hotte pour îlot, et « hotte pour îlot » ça rime assez bien avec « hotte super chère pour jeune couple qui veut se la jouer avec un îlot » !!!
Malheureusement la tune, c’est pas ce qu’on a le plus en ce moment. Donc, après un très très très rapide tour des hottes îlots, nous avons opté, dans un premier temps pour la fenêtre ouverte, dans un second, pour l’interdiction de cuire autre chose que des pâtes, et finalement, l’hiver approchant et la monotonie alimentaire aidant, nous avons choisi l’option : « on va se la faire nous mêmes !!! La hotte … Pour l’îlot … ».

Et voila pourquoi nous avons dépensé les derniers sous de la dote dans un groupe filtrant. Je passe les détails, un peu plus et pour le même prix, on se retrouvait avec juste une grille. Oui, dans un premier temps, nous voulions un moteur séparé, de manière à le mettre dans les combles, mais là aussi « moteur séparé » ça rime avec « moteur super cher pour jeune couple qui veut se la jouer avec un îlot et qui a même pas les moyens de se le payer ». On oublie donc rapidement cette option, et nous voila à présent avec un super groupe filtrant qui aspire 1000 m3 par heure !!! Vous imaginez un peu … le bordel que ça doit faire … les vibrations que doit générer ce truc … Les chats, un petit conseil … évacuez l’îlot !!!

Bref, on pose le problème, voici le schéma de notre groupe filtrant ; ça pèse quand même ces 8 kilos le machin. Il nous reste donc à bâtir une colonne (rectangulaire, ronde, romaine, …) qui descendra du plafond (à 3 mètres) jusqu’à 70 cm au dessus de la plaque de cuisson qui est elle même à 91 cm du sol, soit une longueur approximative de 139cm.
Alors si l’un d’entre vous a une solution, nous sommes preneurs.

Voici une liste de quelques idées plus ou moins réalisables :

– un tube en inox d’environ 96,5cm de diamètre. Trop chère, sans compter le système de fixation à ajouter en haut et en bas.
– un tuyau tout fait en n’importe quoi que l’on pourra peindre, le diamètre reste le même, on cherche un tuyau.
– réaliste : un bâti en structure métallique et BA13.
– menuisier : la même chose en bois. Lequel ? A mon avis le bois ne résistera pas longtemps aux conditions : chaleur, humidité, …
– moderne : 4 chaines qui descendent du plafond, on y accroche la turbine et on laisse le tuyau d’évacuation apparent.
– grunge : on adapte un tuyau de ventilation comme à Bercy, un peu dans ce genre là, moi c’est ma préférée.
– pratique : on pose le groupe sur l’îlot, juste à côté de la table de cuisson.
– artiste : on place un gros électro-aimant dans les combles et on le règle de manière à maintenir le groupe en suspension dans l’air à bonne hauteur.
– fainéant : on le laisse dans sa boîte au pied de l’îlot. Tôt ou tard, un peu d’air vicié finira bien par traverser ses filtres pour en ressortir purifié.
– économe : on le fixe directement au plafond à 2 mètres au dessus de l’îlot ; on économise ainsi la structure, et ça fera aussi peu de bruit qu’un moteur séparé.
– écolo : on récupère de vielles canettes de soda que l’on découpe et assemble pour former un cylindre du bon diamètre ; pour la fixation, quelques bouts de chanvre feront l’affaire.
– scientifique : si le volume de la pièce est de 100m3 et que la hotte a un débit de 1000m3 en vitesse maximale, il suffirait de l’utiliser à basse vitesse pour changer l’air de la pièce en une heure. Le coefficient de vibration ainsi diminué, les contraintes de fixation s’en trouve réduite …
– littéraire : mais pourquoi vouloir se priver de ce doux fumé qui se dégage de la marmite ? Laisser cette douce odeur d’antan se propager dans la pièce et, comme autrefois, titiller nos sens et nous promettre un repas réconfortant. Pourquoi toujours …
– mécanicien : tu mets quatre tiges filetées de 18 en B Inox, un renfort en tôle 1.5, tu soulèves la structure au palan, le temps de la fixer et d’y encastrer la pompe.

Mais je m’égare, le quart d’heure est passé, Monsieur, je vous délivre … ;).

En gros, j’en sais trop rien, côté esthétique on est branché tuyau, côté pratique, structure métallique et placo, voici une vague une idée de ce que ça pourrait donner :

 

 

 

 

Les idées sont les bienvenues.